Bonjour,

Malheureusement, en région francophone, nous ne sommes que très peu  de personnes de tout âge confondu, à aimer ou à porter ce vêtement si atypique, beau et confortable qu’est la culotte de cuir. C’est ainsi qu’une idée m’est venue, et celle-ci ne peut se réaliser qu’avec votre participation, c’est pourquoi j’écris ces quelques lignes. Que vous soyez scout, fan de folklore bavarois comme moi, ou encore admirateur de lederhosen avec ou sans bretelles, que vous en possédiez ou pas, il est temps de faire connaissance les uns avec les autres. C’est pourquoi je trouverais bien que l’on prenne contact pour en discuter, se lier d’amitié, se rencontrer etc... et pourquoi pas dans un futur proche fonder la première communauté francophone de la LEDERHOSEN et organiser des rassemblements comme il s’en fait pour plein d’autres choses, EN CULOTTE DE CUIR. 

Intéressez ?

Merci pour votre lecture

La Lederhose est une culotte courte traditionnelle à pont s’arrêtant au-dessus des genoux, originaire de Bavière (Allemagne). Son nom vient de l’allemand Leder, cuir, et Hose, culotte. Son appellation française est « culotte de cuir ».

Elle est aussi appelée culotte bavaroise, culotte de peau ou short tyrolien.

Le cuir de cerf est traditionnellement utilisé pour sa confection, mais il est également possible d’utiliser du cuir de chèvre, de veau ou de porc. Elle est généralement brodée de monogrammes, d’edelweiss, de feuilles de chêne et de motifs relatifs à la chasse ou à la vie paysanne. Les boutons sont traditionnellement taillés dans du bois de cerf retenus par un petit lien en cuir. La Lederhose est retenue par des bretelles appelées Lederhosenträger ou par une ceinture.

La Lederhose est le vêtement traditionnel du montagnard porté à partir du XVIIIe siècle dans les Alpes puis dans toutes les régions germanophones avoisinantes, à savoir l’Autriche, le Tyrol du Sud et la Bavière. De multiples variantes de Lederhosen existent suivant les régions où elles sont portées, mais elles peuvent se regrouper en deux catégories : les kurze Lederhosen, courtes, et les Kniebund-Lederhosen, mi-longues qui arrivent en dessous du genou.

Trèst vite le port de la Lederhose est adopté par toute la population rurale. Les Lederhosen mi-longues sont portées au travail et pour la chasse ou les cérémonies, tandis les courtes sont portées à l’occasion des loisirs de plein air et les vacances. Au début du XIXe siècle, avec l’apparition du pantalon de toile, les modes vestimentaires évoluent et les citadins qui l’avaient adoptée abandonnent le port de la Lederhose. Seuls les montagnards et les habitants des campagnes continuent à la porter dans leurs activités quotidiennes. Le port de ce vêtement traditionnel se raréfie lentement jusqu’à risquer de disparaitre !

Un homme tenta de remédier à la situation. Le 25 août 1883, dans une taverne de Bayrischzell, l’instituteur Josef Vogl (1848-1886), avec cinq de ses compagnons décidèrent de faire confectionner des Lederhosen traditionnelles. Une fois le costume prêt, les amis se rendirent à l’église, habillés de leur nouvelle tenue, alors qu'on ne voyait plus personne dans les rues de la ville porter un tel accoutrement depuis des lustres… Ils furent la risée de l’assistance mais l’histoire de la Bavière a retenu cette date. Coup dur supplémentaire, la Lederhose fut jugée immorale par l’Église. L'archevêque de Munich et le clergé allemand en interdit le port lors des célébrations et processions religieuses, une mise à l’Index qui dura jusqu’en 1913.

Josef Vogl créa alors une association pour protéger ce costume national et fit appel au parrainage de Louis II de Bavière. Le monarque assura l’association de son soutien. La reconnaissance de leur cause n’était désormais plus qu'une question de temps. Dès lors, au fil des années la Lederhose évolua. Chaque région mit un point d’honneur à l’embellir en y ajoutant de riches broderies, chacune ayant des couleurs et des motifs spécifiques. La Lederhose devient l’habit de fête par excellence.

Le nom de "Schuhplattler" vient du bavarois au XIXe siècle, mais cette danse date de bien avant. À l'origine, un danseur met au défi un autre à faire des figures acrobatiques. Il consiste à tourner sur lui-même en tapant des mains ou danser une valse avec lui. Le lieu d'origine serait entre Bad Tölz et Ruhpolding, les vallées de la Salzach et de la Drave.

Les pas s'inspirent de l'observation du Grand Tétras durant sa parade amoureuse : au printemps, le mâle fait la roue avec sa queue et frappe le sol avec les ailes pour impressionner la femelle.

Le schuhplattler demeure une danse de couple. Cependant sa forme est libre et sans règles. Dans une mesure à trois temps d'un Land, le danseur fait une série de sauts et de sautillements au rythme de la musique. Ensuite il se frappe sur les jambes, les genoux et les pieds puis gifle dans ses mains et tape des pieds. Il finit par une danse en rond.

En Bavière, Les clubs de danse folklorique se créent dans les années 1880.

Plattler signifie taper des pieds et frapper des mains, cuisses et semelles, en sifflant et poussant des cris aigus d'allégresse.

Des danses comparables avec des frappes de la main sur les cuisses, les chaussures et avec des figures acrobatiques existent dans d'autres pays comme la Suisse.

Vous êtes vous aussi Fan de culotte de cuir ? 

Malheureusement, nous ne sommes pas nombreux en terre francophone à aimer ou à porter ce vêtement si particulier qu'est la culotte tyrolienne ou bavaroise. C'est pourquoi je vous propose d'en discuter sur mon blog ou sur mon groupe de discussion Facebook ou encore à l'adresse suivante : http://hansbergbauer.wixsite.com/hansbergbauer pour faire plus amples connaissances. Tout le monde est le bienvenu. Merci

Les danses folkloriques sont très souvent sous-estimées. Pour moi ce serait un réel plaisir de pouvoir pratiquer ces danses presque oubliées au sein d’un groupe. Non seulement elles procurent de la joie et favorisent l’esprit d’équipe, les contacts humains ainsi que la vie en société. Sans oublier la fierté toute particulière que procure le port du costume traditionnel (culotte de cuir). Je souhaiterais intégrer ou fonder un groupe de danses ou musiques folkloriques bavaroises. Je n'ai malheureusement aucune expérience c’est pourquoi je recherche des personnes motivées et intéressées qui pourraient m’aider à réaliser ce projet ou qui comme moi aime porter la culotte de cuir. 

Merci de me contacter !!!

Pour  moi, contrairement  à  ce  que  l’on  pourrait  penser,  le lederhose (la culotte de peau traditionnelle) est  bien  plus qu’un  costume folklorique faisant  partie  des  clichés alpins.  Cette culotte étant  considérée comme un habit de paysan, elle provoque, très souvent moqueries et rires chez la plupart des gens. Ils ne savent pas combien elle est confortable à porter et comme on se sent tellement bien harnaché avec ses bretelles en H et ses nombreux boutons en corne de cerf qui permettent de la maintenir bien en place. Moi,  je me sens fier de représenter et de perpétuer les valeurs et les traditions d'autrefois. Ce que je regrette le plus,  c'est le manque d'adepte pour cet habit en Suisse et en France. C'est pourquoi,  j’aimerais pouvoir discuter avec des personnes qui partagent le même opinion que moi pour ce vêtement traditionnel afin de vous connaître et pourquoi pas partager quelques moments en culotte de cuir.